mercredi 29 juillet 2015

Formateur ou CIP ???

Analyse des REACS à l'appui, la conclusion est formelle :-)
Entre ces deux métiers, 3 points communs... 
1 - L’AAPP
2 - La mobilisation du réseau professionnel
3 - La veille métier, environnementale, pédagogique

et c'est tout !

Les vidéos d'Anne Marchal


Retrouvez les vidéos d'Anne sur 
le DSPP 
et les entretiens du TP 
sur la page 
TP / DSPP !

CCDMD... le site d'amélioration du français


Le site du CCDMD, le Centre Collégial de Développement de Matériel Didactique de nos cousins québecois, est une vraie mine d'or de ressources pédagogiques pour l'apprentissage du français.

Vous y trouverez :

=> des exercices en pdf et interactifs à utiliser avec les apprenants

=> des outils et des jeux pédagogiques (questionnaires, jeux du labyrinthe etc...)

=> des stratégies de révision : méthodes, synthèses, exercices, fiches d'auto-correction...

=> des fiches thématiques "les francofiches"

=> des stratégies d'écriture...

et bien d'autres choses encore !

Mieux, vous pourrez y télécharger le Répertoire Web Amélioration du Français, qui recense 105 dont 10 sites incontournables sélectionnées pour leur qualité, la richesse de leur contenu et leur pertinence pédagogique.

What else ???

A cela s'ajoutent 5 sites jugés les meilleurs pour l'enseignement et l'apprentissage du FLS (Français Seconde Langue).

Que demander de plus... une vraie mine d'or vous dis-je...


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mardi 28 juillet 2015

CARTE MENTALE : LA GESTION DU TEMPS

Efficacité personnelle
Gestion du Temps
Les 4 pièges et les solutions





Pour déployer la carte, connectez-vous sur :




dimanche 26 juillet 2015

Comment tout mémoriser rapidement avec les répétitions espacées

Extrait du site FORMATION 3.0 DE MARCO BERTELINI

Le 26 juillet 2015


Comment mémoriser mes cours ?  Comment retenir du vocabulaire anglais ? Des formules de mathématiques ? Des théorèmes de physique ?  Essayez les répétitions espacées !
Comment mieux retenir ce que j’étudie ?  
Comment ne pas oublier lors de l’examen ?  
Et comment m’assurer de mémoriser à long terme ?
Voilà le genre de question qui hante le cerveau des étudiants de tout âge et de toute condition !

La courbe d’oubli d’Ebbinghaus

En 1885,  Hermann Ebbinghaus publiait son livre « La mémoire. Recherches de psychologie expérimentale ».  Il y présentait une théorie de la mémoire et de la rétention, qu’il exprimait sous forme d’une formule mathématique et d’une célèbre courbe qui allait porter son nom.
Courbe de Hermann Ebbinghaus montrant les courbes de rétention et d'oubli
Cette courbe montre sans pitié que nous apprenons très vite.
Mais aussi que nous oublions très vite !
Si on étudie un sujet à fond, une seule fois, sans révision, il est impossible de retenir à long terme.  Après quelques jours, notre taux de rétention dégringole.
Cela explique aussi pourquoi les étudiants qui s’y prennent à la dernière minute peuvent réussir un examen le lendemain ou le surlendemain.  Et pourquoi ils ont du mal à construire leur savoir d’une année académique à l’autre : ils oublient la majeure partie de la matière vue très rapidement…

L’impact des répétitions espacées sur la mémoire à long terme

Alors, est-ce sans espoir ?  Sommes-nous condamnés à oublier tout ce que nous étudions ?
Non.  Et c’est ici qu’intervient la théorie des répétitions espacées.
Cette théorie suppose que, lorsque nous étudions quelque chose de neuf, nous en retenons la majeure partie pendant un temps très court.  Ensuite, nous oublions, comme le montre la courbe d’Ebbinghaus, ci-dessus.
Mais, la bonne nouvelle, c’est que si nous revoyons la matière juste au moment où nous allons l’oublier, nous prolongeons le temps de rétention et nous transférons ces nouvelles connaissances dans la mémoire à long terme
Courbe illustrant l'impact des répétitions espacées sur la mémoire à long terme de ce que nous étudions
En fait, à chaque fois que nous allons oublier, nous révisons la matière : cela renforce la mémorisation à long terme.  Nous n’oublions plus après quelques jours, mais nous nous maîtrisons la nouvelle matière à très long terme.

Transfert de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme via l’hippocampe

Que se passe-t-il lors de ces répétitions ? Notre mémoire à court terme est gérée par le lobe préfrontal (partie antérieure du cortex, juste derrière notre front). Le passage vers la mémoire à long terme s’effectue par l’hippocampe, une structure en forme de queue d’hippocampe, située dans le repli interne du lobe temporal.
Mais attention ! L’hippocampe n’est pas le siège de la mémoire à long terme : il en est le catalyseur. Il permet aux souvenirs de passer de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme pour nous permettre de nous souvenir longtemps des choses que nous avons apprises.
Où sont donc nos souvenirs à long terme ?
Dispersés dans différentes aires du cerveau, selon leur spécialisation et le type de souvenir.  Nous mémorisons donc différemment ce que nous voyons, ce que nous écrivons ou lisons, ce que nous imitons, etc.
D’où l’importance cruciale de diversifier les
 méthodes et les outils d’apprentissage !  

Mémorisez plus de choses avec des intervalles corrects

C’est donc la répétition  le troisième principe des systèmes de mémorisation, les deux autres étant l'ordre et l'association – qui assure le transfert de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme avec l’aide de l’hippocampe.
Il faut dont répéter inlassablement ce que l’on veut étudier pour l’ancrer dans les différentes parties de votre cerveau qui constituent le réseau de mémoire à long terme.
C’est notamment le principe des flashcards. 
            
Mais encore faut-il mettre ces principes en oeuvre de la bonne façon. Suivez donc les deux conseils ci-dessous :

1. Réétudiez juste avant d’oublier

L’idéal, c’est de réétudier la matière juste avant le moment où vous allez commencer à l’oublier.  Et plus vous la révisez, plus l’intervalle entre les séances de répétitions sera espacé.
Comment connaître l’intervalle idéal entre deux sessions ?
Vous pouvez vous tester vous-même et voir quel est l’intervalle de temps idéal pour tout retenir.  Vous pouvez aussi faire appel à des logiciels ou des applications de flashcards, comme Studyblue – disponible sur iPhone et sur PC – comme Anki ou comme Cerego. Cerego utilise un système aussi efficace qu’élégant pour gérer votre mémorisation à long terme : la Memory Bank.  Et vous pouvez créer vos propres flashcards en ligne avec Cerego.

2. Ne réétudiez pas ce que vous connaissez déjà

L’autre inconvénient à éviter lorsque vous étudiez, c’est de réapprendre ce que vous savez déjà.  Pour cela, faites le tri entre les choses que vous maîtrisez vraiment, celles que vous pouvez vous remémorer mais avec difficulté ou celles que vous n’avez pas encore mémorisé du tout.
De nouveau, les applications de flashcards mentionnées ci-dessus sont équipées de filtres qui vous permettent de réviser uniquement les éléments non-maîtrisés à des intervalles idéaux.
Comment ?
Ces applications tirent des statistiques de vos sessions et s’adaptent à vos besoins.
Découvrez et faites découvrir à vos stagiaires l'apprentissage par les Flashcards.
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samedi 25 juillet 2015

Cartes conceptuelles ou cartes mentales... quelles différences ?

On les confond souvent, et les deux outils ont bien des points communs. Mais ils ont aussi des différences bien marquées.

Les Concept Maps (cartes conceptuelles) et les Mind Maps (carte mentales) sont toutes deux des diagrammes permettant d'organiser l'information.

Toutefois :

  • Les mind maps sont des schémas dits "arborescents", comportant un centre dont partent différentes branches accompagnées d'un mot clé. Elles se lisent du centre vers l'extérieur, et dans le sens des aiguilles d'une montre.
  • Les concept maps sont des schémas dans lesquels plusieurs idées de la même importance sont reliées les unes aux autres. Les concepts sont représentés par un mot, hiérarchisés du haut vers le bas et le lien qui les unit est accompagné d'un mot précisant le rapport entre les deux concepts. Elles se lisent de haut en bas.
Explications de la Concept Map sous forme de.... 
concept map bien sûr !


Les différences fondamentales pourraient se résumer comme suit :

Les concept maps permettent de formaliser un savoir
Les mind maps facilitent la mémorisation d'un savoir

Selon Jean-Luc Deladrière (maître dans l'art du mind-mapping) "La différence entre les deux méthodes est, certes, la disposition spatiale des informations, mais surtout la façon dont elles favorisent ou non les mécanismes naturels du cerveau".

Alors que la carte heuristique repose sur le principe d'irradiation, à partir d'un centre unique, la carte conceptuelle offre la possibilité d'avoir plusieurs concepts de même importance qui se côtoient et, surtout, elle autorise les "liens croisés", autrement dit la possibilité de créer des relations entre des concepts dans différentes régions de la carte.

En d'autres termes, l'efficacité de la carte mentale repose sur le soins apporté à définir son centre, puis les branches et sous-branches accompagnées de leur mot clé. Une bonne carte heuristique sera accompagnée de couleurs et d'illustrations, destinées à renforcer son impact.

=> Une bonne carte conceptuelle, elle, reposera sur la structure hiérarchique de ses concepts et sur la pertinence des liens croisés. 
De plus, elle pourra être enrichie de liens URL amenant le lecteur vers des sites en rapport avec les concepts.

Quel outil pour concevoir votre carte conceptuelle ?

Le logiciel phare pour la conception de ces cartes s'appelle CmapTools. C'est un logiciel gratuit (et en anglais), très performant et totalement orienté vers les concept maps.

Le site québecois MindManagement vous présente ici 3 petites vidéos pour découvrir l'outil Cmap Tools !
... mais prenez un guronsan avant... vous comprendrez pourquoi... :-)

Bonne découverte de ce nouvel "ouTIC" :-)



mardi 21 juillet 2015

Sept règles à respecter pour favoriser la dynamique de groupe en formation

Extrait de l'article de Marc Dennery sur C-Campus Le Blog

Concept & principes pédagogiques – 8 : la dynamique de groupe

Marc Dennery, 13 avril 2015
[...] Les psychologues sociaux ont établi les invariants à l’origine d’une dynamique de groupe positive. Jean Claude Abric les rappelle dans son livre de synthèse sur la question.
1)   Homogénéité du groupe. Une trop forte hétérogénéité peut être un frein à la dynamique de groupe, cependant un minimum d’hétérogénéité est propice à la richesse des apports.
2)   Accord sur les buts et les règles de vie. Il revient au formateur dès le début de la formation de préciser ces buts et règles de vie.
3)   Attrait de l’appartenance au groupe. Les apprenants doivent avoir intérêt et même envie de vivre une expérience de groupe. Cela n’est plus toujours le cas aujourd’hui dans une société où chacun a du mal à déconnecter de son environnement virtuel (réseaux sociaux, e-mail, flux RSS…). Le formateur, par la posture qu’il adopte (enthousiasme, bienveillance, empathie…) peut jouer un rôle essentiel pour rendre la vie de groupe attractive.
4)   Fréquence des interactions. La durée de la formation et son intensité sont déterminantes pour créer une véritable dynamique de groupe. Il est loin le temps des formations d’une semaine voire deux en résidentiel ! Mais la régularité des rencontres (ex. une visio formation tous les mercredi matin) peut remplacer ces temps forts que représentaient les stages résidentiels.
5)   Proximité physique ou moyens de communication. La dynamique de groupe a besoin pour se forger d’échanges communicationnels importants. La proximité physique est indispensable. Aujourd’hui, elle peut être prolongée par la proximité virtuelle.
6)   Leadership “démocratique“ et qualité de la communication. Le leadership dit “autocratique“ est un frein à la dynamique de groupe. A l’inverse un partage des décisions au sein du groupe en formation qui peut aller jusqu’à la co-conception pédagogique peut être un plus.
7)   Compétition inter-groupe. Si la compétition intra-groupe est un obstacle à la dynamique de groupe, la compétition entre groupe de formation (ex. entre promotions d’un même dispositif) peut la renforcer. Cette compétition inter-groupe peut être promue via des techniques de gamification.

Conseils pour le formateur, tuteur, manager…

  1. Clarifier le contrat pédagogique au démarrage de la formation
  2. Animer selon un leadership “démocratique“
  3. Consacrer des temps de “régulation des tensions“ au cours de sa formation
  4. Organiser l’espace de formation pour qu’il favorise les interactions entre membres du groupe (salle en U, en cercle, ateliers en sous-groupes autour de tables mange-debout…)
  5. Faire tourner les sous-groupes

Conseils pour le chef de projet formation…

  1. Soigner la composition des groupes (viser l’hétérogénéité sans excès)
  2. Inscrire la formation dans la durée
  3. Créer des challenges inter-promotions

vendredi 17 juillet 2015

De la pédagogie à l'andragogie


Enseignant-chercheur en Sciences de l’Éducation à l’Université Paris Ouest Nanterre/La Défense.
Responsable de la Licence Professionnelle de Formation de Formateurs, membre du Conseil Scientifique et de l'évaluation de L'ANLCI (Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme.




Dans son article sur le thème de l'andragogie, Hugues Lenoir aborde les thèmes suivants :
1. Les principes fondamentaux
A. Partir de l’apprenant
B. Les conditions de l’apprentissage
C. Rôle, statut et fonctions du formateur
D. Quelles méthodes ?

2. Choix de méthodes et d’outils
A. La simulation
B. Le photo-langage
C. La formation-action
D. L’autoscopie et la vidéoscopie
E. Les situations de travail
F. Réseaux d’échanges de savoirs

L’éducation des adultes s’inscrit bien dans la pensée sociale d’aujourd’hui, comme elle s’inscrivait déjà dans le débat lancé par l’encyclopédiste Condorcet ; pour lui, l’instruction ne devait pas « abandonner les individus au sortir de l’école », mais « embrasser tous les âges de la vie » ; car il n’y en a aucun où il ne soit « possible et utile d’apprendre». La suite ici....
Source : http://www.hugueslenoir.fr/de-la-pedagogie-a-landragogie/

jeudi 9 juillet 2015

L'écoute active, comment la pratiquer ?


L’écoute active ou encore écoute bienveillante est une technique d’écoute développée par le psychologue Carl Rogers pour servir la relation d’aide.
Ecouter activement est difficile, cela va à l’encontre de nos habitudes, et implique une réelle disponibilité à la parole de l’autre. 
Cette technique est relativement complexe. Voici quelques indications qui vous permettront de la mettre en pratique.

Mettre en pratique l’écoute active :

Pour commencer, il est important de comprendre ce qu’est et n’est pas l’écoute.

Ecouter n’est pas avoir une conversation.
La conversation est un échange d’informations ou de point de vue. Elle est importante dans votre rôle d’aidant, elle vous permet d’apporter des nouvelles de l’extérieur. C’est un échange mais ça n’est pas de l’écoute.
L’écoute c’est être attentif à ce que dit l’autre.
L’écoute active consiste à écouter son interlocuteur avec attention et à lui retourner ce qu’il dit (pensées) et ressent (sentiments) sans jugement. Il s’agit de faire un reflet neutre de son propos plutôt que de donner son propre avis. 
Prenons un exemple : 

« Tu es déçu de ne pas avoir été promu. »

Paul : - Je n’ai pas été promu. J’ai travaillé d’arrache-pied et je n’ai même pas été remercié par mon chef. 
Pierre : - Ne t’en fais pas. Il ne remercie jamais personne. Tu t’y feras. 
André : - Ce n’est pas si grave. Tu sera promu à la prochaine occasion. 
Jacques : - Tu devrais être content d’'avoir un travail, plutôt que de te plaindre. 
Thomas : - Tu es déçu de ne pas avoir été promu. Tu aurais au moins aimé être remercié pour tes efforts. 

Dans cette séquence, Paul exprime sa déception suite à sa non-promotion. Pierre et André tentent eux de minimiser l’impact de ce qui est arrivé. C’est une réponse très courante. Elle se fonde probablement sur de bonnes intentions, mais elle ne favorise guère la communication. Quant à Jacques, il en profite pour essayer de culpabiliser Paul. Ces trois répliques ont en commun le message implicite suivant : « Tu ne devrais pas ressentir ce que tu ressens ! ». C’est pour cela qu’elles ne favorisent pas l’ouverture ultérieure de Paul. Tout autre est la réponse de Thomas. Il ne juge pas. Il reflète la déception de Paul, sans lui dire comment il devrait réagir. Ainsi, Paul peut se sentir non seulement écouté, mais peut-être aussi compris. 
Pour résumer, l’écoute active n’est pas la simple répétition des mots employés par l’interlocuteur. Elle est plutôt le reflet de ses pensées et sentiments, sans jugement de valeur. Elle permet de minimiser le risque de malentendus tout en offrant un cadre sécurisant où l’autre peut s’exprimer sans peur d’être jugé. 

Pour pratiquer l’écoute active, vous devez :

– Cesser toute activité. Adopter une attitude physique de disponibilité (ayez le visage ouvert, évitez les bras croisés, le regard fuyant …).
– Laisser la personne s’exprimer sans l’interrompre (« faire dire plutôt que dire »).
– Poser des questions ouvertes (les questions ouvertes sont des questions qui appellent des réponses plus amples qu’un simple « oui » ou « non ».)
– Donner des signes visuels et verbaux d’intérêt (hochements de tête, regard franc, assentiment …).
– Reformuler les propos de la personne avec ses propres termes (cela permet de montrer que vous êtes attentif et que vous avez bien compris).
– Reformuler  avec vos propres mots les propos de la personne (cela permet de mettre en valeur les propos de la personne, de lui renvoyer le sens de ce qu’elle a dit)
– Témoigner de l’empathie (pour cela vous devez prendre le temps de comprendre les raisonnements de la personne, sa logique afin de comprendre ses sentiments, ce qu’elle éprouve).
– Rester neutre et bienveillant.
Source : www.aidantattitude.fr